Le Clos Royal, l’expression du style KONCKIER

Henri KONCKIER, fut un constructeur discret mais très actif. Durant les 30 glorieuses, il a réalisé de nombreuses résidences, notamment à Angers, Cholet, Poitiers et Saint Sébastien sur Loire.

Henri KONCKIER n’a suivi ni formation en architecture, ni apprentissage dans le bâtiment et rien le ne prédisposait à faire fortune dans l’immobilier, lui qui avait débuté comme vendeur de casquettes sur les marchés, avec son père.

Né le 26 janvier 1922 à Varsovie, dans une famille qui s'installe à Angers, Henri Konckier débute sa carrière comme vendeur de casquettes sur les marchés avec son père. Il fait d’ailleurs l'acquisition, après la guerre, de magasins de vêtements à Angers, Paris, Rennes et Tours. Rien ne le prédisposait à faire fortune dans l’immobilier, c’est d'ailleurs la profession de négociant qui figure sur ses permis de construire. Henri KONCKIER n’a suivi ni formation en architecture, ni apprentissage dans le bâtiment. Son papier à en-tête mentionne « constructeur immobilier » et non promoteur, témoignant déjà de sa vision.

 Si au moins deux de ses premières résidences à Angers sont conçues avec l’aide d’un architecte, Henri Konckier crée rapidement son propre bureau d'études. Épaulé par des techniciens et des dessinateurs, il prospecte les emplacements, imagine les projets, les commercialise, puis dirige l'exécution des travaux jusqu'à leur livraison. Il assure ainsi la maîtrise complète de chaque opération. Son nom rime avec qualité.

De la fin des années 1950 jusqu'au milieu des années 1970, le rythme est soutenu. Rien qu'à Angers, au moins un permis de construire est déposé chaque année. Ses résidences témoignent des mêmes préoccupations que celles des professionnels « éclairés » de l’époque : espace, lumière, confort, rapport à la nature...

Reconnaissables, ses bâtiments se sont très bien patinés, s'inscrivant durablement dans la ville. La qualité des logements proposés devient sa « marque de fabrique ». En regard des exigences actuelles, les réponses apportées à l'époque sont remarquables. De l'avis des personnes qui l'ont connu et de ses collaborateurs, c'était « un précurseur, un visionnaire ».

Chaque immeuble d’Henri KONCKIER occupe une place singulière. Chacune de ses résidences s'adapte aux particularités du site, en réinterprétant les dispositions de l’environnement : comme le contraste des hauteurs entre bâtiments.

Les principales caractéristiques des « résidences Konckier » sont les suivantes : premier plancher habitable décollé du sol, faible épaisseur des bâtiments propice aux logements traversants et/ou à plusieurs orientations, grandes baies vitrées, menuiseries et occultations en bois, généreux balcons filants, halls d'entrée valorisés et parties communes éclairées naturellement, qualité des matériaux, abondance de la végétation... En cela le Clos Royal est certainement l’apogée de ses « résidences parcs ».

Henri KONCKIER disparu en janvier 2020 alors qu’il s’apprêtait à fêter ses 98 ans.

SOURCE : Article « LE STYLE KONCKIER » de Sevak SARKISSION dans le Trimestriel « 303 » de Janvier 2023 n°174

Vous trouverez ci-dessous la listes de ses réalisations et certaines photos de ses immeubles.

 

Consulter une carte interactive en cliquant ici .

Sur Angers :

  • Résidence le Rabelais 74 bis rue Chêvre (1960)
  • Résidence les Trois Moulins : 1 rue des trois moulins

Residence les 3 Moulins Angers .

  • Résidence le Roy-René : 2 place de l’Académie
  • Résidence Anjou : 126-128 rue des ponts de Cé & 1 rue des grandes Maulévries (1962)
  • Residence Anjou
  • Résidence De Lattre de Tassigny : 116-118 rue des ponts de Cé (1972)
  • Residence de Lattre de Tassigny  Angers

Résidence Lainé Laroche : 13-15-17 rue Lainé Laroche (1964)

La tour de la residence De Lattre de Tassigny àAngers

  • Résidence Le Brissac : 66 rue Rabelais (1965)
  • Résidence Harmonie : 71 rue de Brissac (1970)
  • Résidence Le Paul Bert : 3 rue Paul Bert (1960)
  • Résidence Le Palais : 6 avenue Pasteur (1966)
  • Résidence Lafayette : Square Lafayette (1970)
  • La residence Lafayette Angers

Sur Avrillé :

  • Résidence Le Lac : 21 avenue du Commandant Mesnard (1964)
  • Résidence le Val d’Or 1 : 1 à 4, allée des Garennes & 1 à 17 avenue Emile Savigner (1967)
  • La tour du Val d'or avrille
  • Résidence le Val d’Or 2 : 10 à 16 avenue Jean Lurcat & 2 à 10 Esplanade du Val d’Or (1698)
  • Résidence le Val d’Or 3 : 10 à 19 allée des Rochers & 18 à 22 avenue Jean Lurcat (1969)

Sur Cholet :

  • Résidence La Paix : 192, rue Nationale & 10-12, rue Jean Jaurès (1968)
  • Résidence Anjou : 2 à 8 allée du Morbihan, 22 à 24 rue Jean Jaurès & 21 rue Maximilien Lamarque

Nicholas PASQUIER

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